Le gâteau battu, l’un des symboles de la gastronomie picarde, est une pâtisserie de forme cylindrique, assez haute, crénelée, de belle couleur dorée à marron foncé. Sa texture est plus aérée que celle d’une brioche, donnant en bouche un fondant exquis.
Riche en jaune d’œufs et en beurre, il se compose également de farine, de sucre, de levure, de sel, ainsi que d’alcool (rhum, cognac, tantôt genièvre). Pour sa préparation, il convient de disposer du fameux moule à gâteau battu, ou à défaut d’un moule haut et ondulé, en forme de toque de cuisinier. Lors de la cuisson, la surface du gâteau doit brunir, tout en gardant sa texture aérienne à l’intérieur.
Les origines du Gâteau Battu sont anciennes…
En 1653, tantôt nommé « Gasteau Mollet » ou « Pain aux œufs » par les Flamands, l’ancêtre du battu était constitué des ingrédients actuels et avait déjà la spécificité de contenir une très forte proportion de jaunes d’œufs et de beurre.
C’est en 1900 que l’identité Picarde de ce gâteau s’affirme ; il est enfin considéré comme spécialité régionale et est appelé « Gâteau Battu ».
Il devient la gourmandise associée aux fêtes de villages et aux grandes fêtes familiales. Ce gâteau était autrefois dégusté pour Pâques, pour des cérémonies familiales (mariage, baptême, communion) ou des fêtes de village.
La confrérie du Gâteau battu, à Abbeville, veille sur ce fleuron régional, qui apparaît de plus en plus à l’occasion de l’apéritif ou lors de cocktails. Chaque année, elle organise le concours du Gâteau Battu. Il est ouvert à tous les Boulangers-Pâtissiers et Pâtissiers inscrits au Registre du Commerce et des Sociétés ou au Registre de Métiers, ainsi qu’à leurs salariés.
Chez Coeur de Picardie, on est fans de cette spécialité : vous pouvez la retrouver dans nos magasins !